La mycothérapie, c’est un mot qu’on voit partout ces dernières années. Derrière, on retrouve un engouement réel pour les champignons dits médicinaux ou adaptogènes : reishi, shiitake, chaga, cordyceps, ou encore le champignon Lion’s Mane et ses bienfaits qui font beaucoup parler.
Mais entre marketing, cafés aux champignons et poudres miracles vendues en ligne, une question revient souvent : y a-t-il des effets secondaires ?
Dans cet article, nous allons essayer de répondre simplement, en nous appuyant sur ce que dit la science… mais aussi sur les retours d’expérience, car il est normal de s’interroger avant d’intégrer ces champignons dans votre routine bien-être.
C’est quoi la mycothérapie ?
La mycothérapie désigne l’utilisation de champignons médicinaux pour accompagner le bien-être. Ces champignons renferment des molécules comme les bêta-glucanes et polysaccharides, étudiées pour leurs effets possibles sur l’immunité, la digestion, le stress ou encore l’énergie.
On retrouve notamment :
- le reishi, surnommé “champignon de l’immortalité” ;
- le shiitake, connu pour ses usages culinaires et médicinaux ;
- le chaga, qui pousse sur les bouleaux des climats froids ;
- et le Lion’s Mane, de plus en plus populaire pour ses effets supposés sur la mémoire et la concentration.
Les traditions asiatiques en font usage depuis des siècles. Mais il faut garder en tête que si les recherches en laboratoire sont nombreuses, les preuves solides chez l’humain restent encore limitées.
Quels sont les effets secondaires possibles des champignons adaptogènes ?
Les effets secondaires des champignons adaptogènes existent, même s’ils restent rares. Les connaître permet de les utiliser avec plus de sérénité.
Réactions cutanées possibles
Le shiitake cru ou peu cuit peut provoquer une éruption particulière appelée “dermatite flagellée” : des stries rouges sur la peau, souvent accompagnées de démangeaisons. L’effet est impressionnant mais disparaît en quelques jours après l’arrêt de la consommation.
Troubles digestifs bénins
Ballonnements, nausées, sensations de lourdeur… Certaines personnes y sont sensibles au début d’une cure. En général, le corps s’habitue rapidement et ces inconforts s’estompent.
Des risques hépatiques avec le reishi
Quelques cas isolés de gênes sur le foie ont été signalés avec le reishi, surtout lorsqu’il est consommé longtemps et sous forme concentrée. Cela reste exceptionnel, mais mérite une vigilance particulière pour les personnes déjà fragiles du foie.
Risque rénal lié aux oxalates du chaga
Le chaga contient naturellement beaucoup d’oxalates. Pris en excès, il peut peser sur les reins. Des cas de problèmes rénaux ont été rapportés après des cures intensives de tisanes ou d’extraits concentrés.
Effet anti-plaquettaire
Certains champignons ont une action qui fluidifie légèrement le sang. Ce n’est pas un souci en soi, mais cela peut augmenter le risque de saignement si l’on prend déjà des anticoagulants ou si l’on présente un trouble de la coagulation.
Effets sur la glycémie : bénéfique mais attention
Le maitake et, parfois, le reishi peuvent contribuer à faire baisser la glycémie. Un effet intéressant, mais qui peut poser problème lorsqu’on prend déjà un traitement antidiabétique, car l’action peut se cumuler.
La bonne nouvelle, c’est que la majorité de ces effets sont rares, souvent bénins et réversibles. Ils concernent surtout des consommations excessives, des extraits mal contrôlés ou des situations médicales particulières.

Quelles sont les interactions et contre-indications à connaître ?
Avant de démarrer une cure, certaines précautions valent mieux qu’un long discours :
- Sous anticoagulants ou anti-agrégants → prudence avec le reishi.
- Sous antidiabétiques → surveillance nécessaire avec le maitake ou le reishi.
- En cas de maladie auto-immune ou après une greffe → demander conseil avant d’utiliser des champignons immunomodulateurs.
- Grossesse et allaitement → les données manquent, mieux vaut éviter.
- Qualité du produit → toujours préférer des extraits fiables, testés et standardisés.
Et surtout, ne pas oublier : les champignons adaptogènes sont des compléments alimentaires, pas des traitements médicaux. Parlez en à votre médecin qui sera vous orienter sur les effets secondaires possibles liés à la mycothérapie.
Quels sont les avis scientifiques sur la mycothérapie ?
La recherche scientifique autour des champignons médicinaux est riche… mais encore jeune.
- Les études in vitro et sur l’animal montrent de nombreux effets prometteurs (soutien immunitaire, anti-inflammatoire, neuroprotecteur).
- Les essais chez l’humain existent, mais restent limités : peu de participants, durées courtes, méthodologies variables.
- Les conclusions actuelles : il y a des signaux positifs, mais il serait exagéré de présenter la mycothérapie comme une solution miracle.
En d’autres termes : c’est un domaine prometteur, qui mérite d’être suivi de près, mais avec un regard critique et mesuré.
Comment utiliser la mycothérapie sans risquer d’effets secondaires ?
Les champignons adaptogènes peuvent être intégrés facilement dans une routine bien-être, à condition de respecter quelques points simples :
- Commencer doucement : beaucoup d’études cliniques testent des doses entre 500 mg et 3 g par jour. Il est préférable de débuter avec de petites quantités et d’augmenter progressivement si besoin.
- Éviter de multiplier les cures : introduire un champignon à la fois permet de mieux percevoir ses effets et d’éviter les interactions.
- Prendre en compte son traitement : anticoagulants, antidiabétiques ou immunosuppresseurs nécessitent un avis médical avant toute cure.
- Choisir des produits fiables : se tourner vers des extraits standardisés (avec une teneur claire en bêta-glucanes), de provenance contrôlée et accompagnés d’analyses publiées.
- Écouter son corps : si des réactions inhabituelles apparaissent (fatigue persistante, douleurs abdominales, éruptions), il vaut mieux interrompre et demander un avis médical.
- Cuire le shiitake : consommé cru ou insuffisamment cuit, il peut déclencher la fameuse dermatite.
Pour celles et ceux qui veulent gagner en simplicité et en sécurité, des marques comme Bloomster proposent des compléments déjà dosés, standardisés et testés. C’est un vrai confort : pas besoin de peser ses poudres, de se demander si le produit contient bien la bonne concentration d’actifs ou de s’inquiéter de la provenance. La praticité, ici, va de pair avec la qualité et la transparence.









