Nouvelle norme poêle à bois

Nouvelle norme poêle à bois 2025–2027 : EN 16510, distances à respecter et rumeur d’interdiction passée au crible


L’essentiel à retenir : La norme EN 16510 (obligatoire dès 2025) améliore les performances des nouveaux poêles pour réduire les émissions polluantes, sans interdire leur usage. Les modèles existants restent utilisables, les appareils neufs doivent respecter des critères stricts. Selon l’ADEME, remplacer 600 000 anciens poêles d’ici 2025 diviserait par deux les particules fines liées au chauffage domestique.

✓ Aucune interdiction en 2027
  📅 EN 16510 obligatoire dès le 9 novembre 2025
  ♻️ Vos anciens poêles restent utilisables
  💰 600 000 appareils à remplacer d’ici 2025 (objectif ADEME)

La nouvelle norme poêle à bois vous inquiète ? Craignez-vous que vos projets d’installation ou votre appareil actuel ne soient impactés par des règles incomprises ? Découvrez comment la norme EN 16510 (2025–2027), associée à l’Ecodesign 2022 et au DTU 24.1, redéfinit les exigences des poêles neufs sans interdire le bois, tout en clarifiant les distances de sécurité, la conformité et les idées reçues. Comprenez pourquoi seuls les futurs modèles seront concernés, comment éviter les erreurs d’installation coûteuses, et pourquoi votre poêle existant reste utilisable. Une lecture indispensable pour faire les bons choix en toute sérénité.

Frise chronologique d'application de la nouvelle norme poêle à bois

La nouvelle norme pour poêle à bois : comprendre les changements à venir pour 2025–2027

Beaucoup de propriétaires de poêles à bois s’inquiètent face aux rumeurs sur une prétendue interdiction en 2027. La norme EN 16510, officialisée en novembre 2023, encadre désormais les appareils neufs. Décryptons ces enjeux réglementaires sans dramatisation.

Une idée fausse persiste : les anciens poêles seraient interdits après 2025. Les anciennes normes (EN 13240, etc.) restent valides jusqu’au 9 novembre 2025, date où seule la norme EN 16510 s’appliquera pour les ventes. Effy confirme que vos appareils existants restent utilisables, mais les modèles neufs devront respecter des exigences renforcées : réduction des émissions (PM, NOx) et rendement supérieur à 75 %.

Dans ce guide, vous découvrirez :

  • Les principaux changements de la norme EN 16510, qui remplace les anciennes normes en 2025. Elle inclut des critères sur les émissions polluantes et la durabilité, avec la méthode ENPME pour mesurer les PM ;
  • Les liens entre Ecodesign, EN 16510 et DTU 24.1. L’Ecodesign fixe des seuils d’émissions (ex. 30 mg/m³ pour les PM), tandis que le DTU 24.1 encadre les installations (ex. règle des 3× le Ø pour les conduits) ;
  • Les distances de sécurité définies par le DTU 24.1. Exemple : écart minimum de 10 cm pour les conduits concentriques et protections renforcées pour les traversées de toiture ;
  • Les faits contre les idées reçues : pas d’interdiction générale en 2027, mais des restrictions sur les modèles anciens neufs. Les aides comme MaPrimeRénov’ ont baissé de 30 % en 2024.

Simulateur : vérifiez si votre poêle est conforme

EN 16510, Ecodesign, DTU 24.1 : qui fait quoi dans la réglementation ?

La norme EN 16510 : une harmonisation technique pour les fabricants

La norme EN 16510 est une référence européenne pour les appareils de chauffage au bois. Elle remplace progressivement les anciennes normes comme la EN 13240 (poêles à bûches) et la EN 13229 (inserts). Elle fixe des exigences techniques pour la conception, la sécurité et les méthodes d’essai des appareils.

À partir du 9 novembre 2025, la conformité à cette norme devient obligatoire pour la mise sur le marché de certains appareils. Cette période de transition, jusqu’à cette date, permet aux fabricants d’ajuster leurs procédés. Les détails sont disponibles sur rpc-construction.ecologie.gouv.fr.

Comparatif : ce qui change concrètement avec l’EN 16510

Pour mieux comprendre l’évolution, voici un comparatif des exigences avant et après l’application de la norme EN 16510 :

CritèreAvant EN 16510 (anciennes normes)Après EN 16510 (dès 2025)
Émissions de particules fines (PM)50 à 80 mg/Nm³ selon les modèles40 mg/Nm³ maximum
Rendement énergétiqueVariable, souvent entre 60-70 %Minimum 75 % (bois), 79 % (granulés)
Méthode de testNormes nationales différentes (EN 13240, EN 13229, etc.)Méthode ENPME harmonisée au niveau européen
Émissions de COJusqu’à 2 000 mg/Nm³1 500 mg/Nm³ maximum
Émissions de NOxNon systématiquement contrôlées200 mg/Nm³ maximum
DurabilitéPas d’exigence harmoniséeTests de durabilité obligatoires
Étiquetage énergétiqueFacultatifObligatoire avec classe énergétique

Ce tableau montre que l’EN 16510 impose des standards plus stricts, garantissant que les nouveaux appareils polluent significativement moins tout en étant plus efficaces. Les modèles récents labellisés Flamme Verte 7 étoiles respectent déjà ces critères.

Ecodesign (ou Écoconception) : le seuil de performance pour le marché

La directive Ecodesign fixe des critères environnementaux pour les appareils neufs. Depuis le 1er janvier 2022, tous les poêles à bois doivent respecter ces normes pour être vendus en Europe. Cela inclut :

  • Un rendement énergétique minimal élevé (75 % pour les poêles à bois, 79 % pour les granulés) ;
  • Des seuils d’émissions limités : particules fines (PM2.5) à 40 mg/m³ pour le bois, 20 mg/m³ pour les granulés, ainsi que des contrôles sur le CO, les NOx et COV.

Une révision de ces normes est prévue pour 2027, avec des exigences renforcées. Selon une réponse du gouvernement, cette évolution cible les appareils neufs, sans interdire l’usage des modèles existants.

Le DTU 24.1 : la bible de l’installation sécurisée

Le DTU 24.1 est la référence française pour l’installation des conduits de fumée. Il définit les distances de sécurité entre l’appareil et les matériaux combustibles, les règles de traversée de parois et le dimensionnement des conduits. Ces normes sont détaillées dans les notices des fabricants et doivent être respectées pour garantir la sécurité.

Par exemple, la règle du « 3× le diamètre » s’applique à certains conduits de raccordement. Pour les conduits concentriques, une distance minimale de 10 cm est requise. Les règles précises pour le tubage sont accessibles via les règles de tubage du conduit de fumée.

À retenir

La norme EN 16510 encadre les fabricants, Ecodesign fixe les seuils environnementaux, et le DTU 24.1 garantit une installation sûre. Ces textes visent à réduire la pollution tout en maintenant l’usage des poêles existants.

Idée reçue : le chauffage au bois sera-t-il interdit en 2027 ?

Non, l’interdiction n’est pas à l’ordre du jour

La rumeur d’une interdiction totale du chauffage au bois en 2027 est fausse. Elle résulte d’un malentendu entre l’encadrement des appareils neufs et l’interdiction des appareils existants. Comme le souligne le Sénat dans son rapport,

« La future réglementation européenne ne vise pas à interdire l’installation de nouveaux équipements ni à imposer le remplacement des équipements existants, mais à améliorer la performance des nouveaux appareils. »

Seuls les nouveaux appareils devront respecter des normes de qualité de l’air plus strictes (Ecodesign). Les appareils déjà installés restent utilisables sans contrainte.

L’objectif : un parc d’appareils plus performant et moins polluant

Pourquoi ces normes sont-elles nécessaires ?

La pollution de l’air représente un enjeu majeur de santé publique. Selon Santé Publique France, l’exposition aux particules fines (PM2.5) est responsable de 40 000 décès prématurés par an en France. Ces particules pénètrent profondément dans les poumons et le système sanguin, provoquant des maladies respiratoires (asthme, bronchites chroniques) et cardiovasculaires (infarctus, AVC).

Le chauffage au bois domestique contribue significativement à cette pollution : bien qu’il ne représente que 7,5 % de l’énergie de chauffage en France, il génère 43,3 % des émissions nationales de PM2.5. Cette disproportion s’explique par la présence massive d’appareils anciens et peu performants. Un poêle installé avant 2002 émet jusqu’à 80 % de particules fines de plus qu’un modèle récent conforme à l’Ecodesign.

À titre de comparaison, le transport routier, souvent pointé du doigt, ne représente que 15 % des émissions de particules fines. C’est pourquoi la réglementation se concentre sur la modernisation du parc d’appareils de chauffage au bois, sans pour autant interdire cette source d’énergie renouvelable.

Le but des nouvelles normes est de lutter contre la pollution de l’air. Selon le plan d’action du gouvernement, le chauffage au bois est le premier émetteur de particules fines en France, responsables de 43,3 % des PM2.5. Les appareils anciens (avant 2005) génèrent deux tiers des émissions, justifiant leur remplacement progressif.

L’ADEME a fixé un objectif clair : remplacer 600 000 appareils non performants d’ici 2025 pour réduire les émissions de PM2.5 de 12 % par rapport à 2020. Les aides comme MaPrimeRénov’ ou les Certificats d’économies d’énergie (CEE) facilitent ce renouvellement.

Cas particulier : les zones à plan de protection de l’atmosphère (PPA)

Dans certaines zones PPA, des restrictions locales peuvent exister. La loi Climat et Résilience autorise, par exemple, l’interdiction des foyers ouverts dans les zones à forte pollution. En Île-de-France, 540 000 foyers utilisent des appareils au bois, dont 60 % sont anciens. Les habitants doivent vérifier les règles locales via leur mairie ou le préfet.

Pour les zones sensibles, le gouvernement prévoit des mesures ciblées, comme l’arrêté en Vallée de l’Arve interdisant les cheminées ouvertes depuis 2022. Ces réglementations visent à améliorer la qualité de l’air sans généraliser l’interdiction.

Distances de sécurité et conformité : le guide pratique pour votre installation

Comment savoir si mon poêle à bois actuel est conforme ?

Distance recommandée par la nouvelle norme poêle à bois

Pour vérifier la conformité de votre appareil, commencez par identifier sa date de fabrication : un poêle installé avant 2002 est probablement peu performant. Ces modèles anciens génèrent jusqu’à 80 % de particules fines de plus que les appareils récents.

  1. Vérifier l’âge de l’appareil : Les poêles antérieurs à 2002 sont considérés comme obsolètes et polluants.
  2. Rechercher la plaque signalétique : Située à l’arrière ou sur les côtés, elle mentionne la norme (ex: EN 13240) et éventuellement le label.
  3. Identifier le label : Un label Flamme Verte (jusqu’à 7 étoiles) ou une mention Ecodesign garantit une meilleure performance. Ces appareils émettent 40 mg/m³ de particules au maximum, contre 50 à 80 mg/m³ pour les anciens.
  4. Observer les signes d’usure : Fumées épaisses, vitre noircie ou consommation excessive de bois indiquent un appareil inefficace.

En cas de doute, faites appel à un professionnel certifié RGE pour un diagnostic fiable et complet. Ce professionnel vérifie la sécurité du conduit, la ventilation de la pièce et votre éligibilité aux aides financières comme MaPrimeRénov’.

Les règles d’or des distances de sécurité (DTU 24.1)

Les distances de sécurité dépendent du DTU 24.1 et des indications du fabricant. Cette norme impose des règles strictes pour éviter tout risque d’incendie. Voici un résumé des règles clés :

Élément concernéRègle générale (DTU 24.1)Point de vigilance
Distance à l’arrière et sur les côtés (mur combustible)3 fois le diamètre du conduit, avec un minimum de 37,5 cm.La notice du fabricant peut imposer une distance supérieure.
Protection du mur arrièrePlaque incombustible (acier, silicate de calcium) avec lame d’air de 2 cm minimum.Le matériau doit être classé M0 ou A1 (incombustible).
Protection du solPlaque (verre, acier, carrelage) débordant de 21 cm sur les côtés et 30 cm à l’avant.Obligatoire si le revêtement est combustible (parquet, moquette).
Distance aux meublesRespecter les préconisations du fabricant pour l’espace avant et latéral.Ne jamais poser d’objets sur le poêle.
Conduit de fuméeMinimum 3 fois le diamètre du conduit des matériaux combustibles, réduit à 1,5 fois si le conduit est ventilé.La distance déclarée par le fabricant prime toujours.

La norme DTU 24.1 exige aussi des protections spécifiques pour les traversées de planchers ou les conduits concentriques. Pour des conseils sur l’installation près d’une ouverture, consultez les contraintes d’installation près d’une ouverture comme une fenêtre.

Que faire maintenant ? Votre plan d’action en 3 étapes

Étape 1 : Identifier l’âge et les caractéristiques de votre appareil

Si vous possédez déjà un poêle :

Localisez la plaque signalétique de votre appareil (généralement à l’arrière, sur un côté ou sous le cendrier). Cette plaque mentionne :

  • L’année de fabrication ou le numéro de série permettant de la déterminer
  • La norme de conformité (ex: EN 13240, EN 16510)
  • Le label éventuel (Flamme Verte avec nombre d’étoiles)
  • La puissance nominale de l’appareil

Si la plaque est illisible ou absente : Contactez le fabricant avec le modèle de votre poêle, ou faites appel à un professionnel RGE pour un diagnostic complet.

Indicateurs visuels d’un appareil obsolète :

  • Vitre qui noircit systématiquement après chaque utilisation
  • Fumées épaisses et sombres sortant du conduit
  • Consommation excessive de bois par rapport à la chaleur produite
  • Appareil installé avant 2002 (obsolète dans 90 % des cas)

Étape 2 : Évaluer la conformité et l’état de votre installation

Vérifications essentielles :

  1. Ramonage : Votre conduit doit être ramoné deux fois par an, dont une fois en période de chauffe. Conservez les certificats de ramonage (obligatoires pour l’assurance).
  2. Distances de sécurité : Mesurez les écarts entre votre poêle et les matériaux combustibles (murs, plafond, meubles). Comparez avec les valeurs du tableau ci-dessous pour vérifier la conformité au DTU 24.1.
  3. Ventilation : La pièce doit disposer d’une arrivée d’air suffisante (au moins 50 cm² de section). Vérifiez qu’elle n’est pas obstruée.
  4. Qualité du bois : Utilisez exclusivement du bois sec (moins de 20 % d’humidité) et des essences dures (chêne, hêtre, frêne). Le bois humide ou résineux augmente les émissions polluantes de 50 %.

Faites appel à un professionnel RGE si :

  • Votre appareil a plus de 15 ans
  • Vous constatez des signes d’usure ou de mauvais fonctionnement
  • Vous souhaitez vérifier l’éligibilité aux aides financières
  • Les distances de sécurité ne sont pas respectées

Étape 3 : Anticiper le remplacement ou l’optimisation

Si votre poêle date d’avant 2002 ou émet beaucoup de fumées :

Un remplacement est fortement recommandé. Un appareil récent labellisé Flamme Verte 7 étoiles ou Ecodesign permet de :

  • Réduire les émissions de particules fines de 70 à 80 %
  • Diminuer la consommation de bois de 30 % grâce à un meilleur rendement
  • Bénéficier d’aides financières conséquentes

Aides disponibles en 2025 :

  • MaPrimeRénov’ : Jusqu’à 5 000 € selon vos revenus (professionnel RGE obligatoire)
  • ertificats d’économies d’énergie (CEE) :** Cumulables avec MaPrimeRénov’, variables selon l’opérateur
  • Aides locales : Certaines régions ou communes proposent des primes complémentaires (renseignez-vous auprès de votre mairie)

Si votre poêle date d’après 2005 et fonctionne bien :

Optimisez son usage pour prolonger sa durée de vie :

  • Allumage par le haut (méthode « top-down ») pour réduire les émissions initiales
  • Utilisation de bois parfaitement sec (stocké 18 à 24 mois sous abri)
  • Nettoyage régulier de la vitre et du cendrier
  • Respect des consignes du fabricant (ne jamais surcharger le foyer)

Si vous envisagez d’acheter un poêle neuf :

Privilégiez un modèle :

  • Conforme à l’EN 16510 (obligatoire dès novembre 2025)
  • Labellisé Flamme Verte 7 étoiles ou Ecodesign 2022
  • Dimensionné selon un bilan thermique réalisé par un professionnel (un poêle surdimensionné pollue plus et consomme davantage)
  • Installé par un artisan RGE pour garantir la sécurité et l’accès aux aides

En résumé

Identifiez l’état de votre appareil, vérifiez sa conformité avec un professionnel si nécessaire, et anticipez un éventuel remplacement en vous renseignant sur les aides disponibles. Une démarche proactive vous permettra de chauffer durablement tout en respectant l’environnement et la réglementation.

Se préparer pour l’avenir : bien choisir et entretenir son poêle à bois

Acheter un poêle neuf : les critères de choix en 2025 et au-delà

Un poêle neuf doit répondre à des exigences précises. Voici les principaux critères à vérifier avant l’achat.

  • Exiger la conformité Ecodesign 2022 : Seuls les poêles certifiés Ecodesign sont commercialisables, assurant faibles émissions et bon rendement.
  • Visez le label Flamme Verte 7 étoiles : Ce label dépasse les exigences Ecodesign pour des performances optimisées.
  • Choisir une puissance adaptée : Un poêle surdimensionné est inefficace. Un bilan thermique détermine la puissance idéale.
  • Faire appel à un installateur RGE : Obligatoire pour les aides et la sécurité, cette certification garantit une installation conforme.

L’entretien et le bon usage : la clé de la performance

Un appareil performant mal utilisé ou entretenu peut polluer autant qu’un modèle ancien. La qualité du bois et le ramonage comptent autant que la technologie.

Le ramonage est obligatoire deux fois par an, dont une en période de chauffe. Le professionnel délivre un certificat utile pour l’assurance en cas de sinistre.

Utilisez du bois sec (moins de 20 % d’humidité) et des essences dures (chêne, hêtre) pour une combustion optimale. L’allumage par le haut réduit les émissions polluantes.

MaPrimeRénov’ (jusqu’à 5 000 €) et les CEE facilitent l’acquisition d’un appareil performant sous conditions de ressources. L’installation doit être réalisée par un professionnel RGE.

En associant choix judicieux et entretien rigoureux, vous prolongez la durée de votre poêle tout en limitant l’impact environnemental. Une démarche pour anticiper la réglementation future.

La nouvelle norme EN 16510 améliore la performance et réduit la pollution des poêles à bois, sans interdire les modèles existants. Elle renforce les exigences des fabricants selon l’Ecodesign et le DTU 24.1. Choisissez un appareil certifié et une installation optimisée pour un chauffage durable avec aides financières. Informez-vous des règles locales (PPA).

Questions fréquentes sur la nouvelle norme poêle à bois (FAQ)

  • Quelles sont les nouvelles règles et normes pour les poêles à bois en 2025 ?

    À partir du 9 novembre 2025, les nouveaux poêles à bois devront obligatoirement respecter la norme européenne EN 16510. Celle-ci remplace les anciennes normes nationales comme l’EN 13240 et impose des exigences techniques renforcées pour les fabricants, notamment des méthodes d’essai harmonisées, des seuils d’émissions réduits (particules fines, CO, NOx, COV) et une efficacité énergétique saisonnière minimale. Cette évolution concerne uniquement les appareils neufs, sans impact sur les installations existantes.

  • Quelles sont les nouvelles normes pour les poêles à bois ?

    Les principales normes à connaître sont :

    • EN 16510 : pour les appareils neufs, avec des critères de performance et d’émissions plus stricts.
    • Ecodesign 2022 : fixe des seuils d’émissions maximales (ex. 40 mg/Nm³ pour les particules fines) et un rendement minimum de 65 %.
    • DTU 24.1 : règles d’installation, notamment les distances de sécurité (ex. 3× le diamètre du conduit pour les matériaux combustibles). Ces normes visent à améliorer la qualité de l’air en ciblant les appareils neufs, sans interdire l’usage des modèles existants.
  • Quand est-ce que les poêles à bois seront interdits ?

    Aucune interdiction générale du chauffage au bois n’est prévue. La rumeur d’une suppression en 2027 provient d’une confusion entre « renforcement des normes » et « interdiction d’usage ». Les règles actuelles visent à retirer du marché les poêles peu performants, mais l’utilisation d’un appareil existant reste autorisée. Seuls les nouveaux modèles devront répondre aux exigences EN 16510 et Ecodesign à partir de 2025.

  • Est-il possible de se chauffer au bois en 2027 ?

    Oui, il sera parfaitement possible de se chauffer au bois en 2027. La réglementation cible les appareils neufs vendus à partir de 2025, en exigeant des performances environnementales accrues. Les poêles déjà installés, même anciens, restent autorisés. Cependant, dans certaines zones à pollution élevée (PPA), des restrictions pourraient s’appliquer pour les foyers ouverts ou les modèles très polluants.

  • Quelle poêle est interdite en 2027 ?

    Aucun poêle n’est interdit en tant que tel à partir de 2027. En revanche, les fabricants ne pourront plus commercialiser en Europe des appareils ne respectant pas l’EN 16510 et Ecodesign. Les modèles anciens déjà installés restent utilisables, mais les nouveaux poêles devront afficher un label Flamme Verte (7 étoiles recommandé) ou Ecodesign, garantissant des émissions réduites et un rendement optimal.

  • Est-ce que le chauffage au bois va être interdit ?

    Non, le chauffage au bois ne sera pas interdit. Les réglementations actuelles visent à moderniser le parc d’appareils en circulation, en ciblant les modèles obsolètes (avant 2005) responsables de 66 % des émissions de particules fines en France. Selon le gouvernement, l’objectif est d’encourager le remplacement des appareils polluants, pas d’interdire l’usage du bois, une ressource renouvelable si utilisée de manière responsable.

  • Comment savoir si mon poêle à bois est conforme ?

    Pour vérifier la conformité de votre appareil :

    1. Recherchez la plaque signalétique (norme EN 13240 ou EN 16510) et le label Flamme Verte (7 étoiles idéal).
    2. Assurez-vous qu’il a été installé selon le DTU 24.1 (distances de sécurité respectées).
    3. Vérifiez son âge : les modèles pré-2002 sont considérés comme peu performants. En cas de doute, faites appel à un professionnel RGE pour un diagnostic et un entretien.
  • Quand est la fin du chauffage au bois ?

    Il n’existe aucune date d’obsolescence programmée pour le chauffage au bois. Les évolutions réglementaires (EN 16510, Ecodesign) visent à responsabiliser les fabricants et les utilisateurs. L’ADEME estime que 600 000 appareils anciens devront être remplacés d’ici 2025, mais l’usage du bois restera autorisé, à condition de respecter les normes et les bonnes pratiques (bois sec, entretien régulier).

  • Quel est l’avenir des poêles à bois ?

    L’avenir des poêles à bois repose sur la performance et la durabilité. Les fabricants devront innover pour respecter les seuils d’émission de l’EN 16510 (ex. 40 mg/Nm³ pour les particules fines) et l’Ecodesign. Les labels Flamme Verte et les aides comme MaPrimeRénov’ encouragent l’adoption de modèles à haut rendement (75 % pour les bûches, 90 % pour les granulés). Le bois restera un choix pertinent, à condition de miser sur la qualité et l’innovation.

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